Presque les retrouvailles

   Chacun de son côté depuis 2 semaines. Ainsi, j'ai pu régler des petits soucis qu'on n'a jamais le temps de voir sinon : les assurances à renouveller, les voitures à réparer, les chèques à aller encaisser directement dans les banques sénégalaises, les problèmes à 2fr d'imprimantes et d'ordis à réparer, le permis moto à passer en profitant de l'absence de remarques féminines négatives, les sorties avec des copains,... et la part de boulot le reste de la journée...

Reste quand même le lot de tous les militaires : les cérémonies, le 14 juillet, les passations de commandement, Bazeilles qui arrive, le départ des poireaux, les relèves de personnes et donc les pots de départs et pots d'arrivée liés... Vraiment difficile. Pour les cérémonies, dernière occasion de porter le drapeau du régiment et plaisir de retrouver un sénégalais qui étais avec moi à Saumur il y a 4 ans, autour de notre chef de cette époque, mon chef actuel. Et bien sûr, plein d'anciens combattus.

Par ailleurs, nous arrivons à nous occuper avec le sport et les différentes activités proposées. Un groupe de 15 courageux ont relevé un défi particulier : participer à la traditionnelle course annuelle de pirogue de la tribu des lebous, peuple des côtes et de la mer de DAKAR. Peu d'espoir de victoire en vérité, mais beaucoup de bravos pour une participation symbolique appréciée des toubabs à ce moment culturel. Intéressant à voir malgré la marée noire (de gens, pas de pétrole) et l'orage menaçant...

Et pour rigoler 2 secondes, le résultat d'un concours photo initié par des gens qui n'ont rien d'autre à faire de leur journée, mais au moins, on récupère de belles photos.